Si pendant longtemps les marketeurs n’ont juré que par leur Data Management Platform (DMP), la grande majorité en revient, et ce, au profit de la Customer Data Platform. Nouvelle coqueluche des services marketing, qu’est-ce que la CDP a que sa prédécesseur n’avait pas ?
DMP : puissante, mais limitée
La DMP a, avant tout, été introduite pour combler les lacunes des CRM, même ceux 360. Ces derniers ne peuvent gérer que les informations des individus identifiés. Ils sont incapables de gérer toutes les données anonymes de navigation, plus communément appeler cookies. La DMP vient combler cette faiblesse. Elle permet de regrouper une quantité impressionnante de données de navigation pour, ensuite, lancer des campagnes de display efficaces et ciblées. Mais l’outil a vite montré ses limites, surtout son incapacité de gérer le multicanal. En effet, la DMP permet seulement de lancer des campagnes média. On lui reproche aussi l’impossibilité d’intégrer les données stockées dans le CRM.
CDP : Puissance et unification
La CDP intègre les fonctionnalités de son aïeule, mais la dépasse largement. Elle doit être vu comme le lieu unique où sont regroupées les données sociales et d’interactions de vos prospects et clients. Exit donc CRM et DMP. La CDP permet à la fois d’avoir une vision à 360° de ses clients et prospects, mais aussi de mener des campagnes multicanales. Par exemple, il vous est maintenant possible d’activer des campagnes média en fonction de la réaction de vos cibles à un emailing. Vous pouvez au final prédire avec précision l’intention de vos prospects.
Le grand avantage est aussi l’automatisation. Vous pouvez scénariser des campagnes selon le comportement qu’auront vos cibles sur une page de site, un email ou un display. Lorsque votre scénario est activé, la campagne se déroule seule au rythme de vos prospects.
La CDP n’a donc pas enterré la DMP, au contraire, il s’agit de son évolution logique. La CDP rend la conversation avec vos clients et prospects beaucoup plus facile, mais aussi personnalisée.
