Aujourd’hui, quasiment tout le monde utilise son smartphone et nombreux sont ceux qui lisent du contenu et utilisent Internet directement via un support mobile. En effet, 69 % des acheteurs débutent même leur acte d’achat via un appareil mobile, selon le spécialiste marketing Frederic Gonzalo.

En B2B, le mobile n’est pas forcément le moyen le plus utilisé et adéquat pour travailler, mais il peut le devenir lors de cas d’urgence, en déplacement ou autre situation. On facilite alors au maximum l’expérience utilisateur. Ainsi, il est important de s’intéresser à la présentation et la compatibilité du contenu, le recadrer selon le format de l’appareil utilisé. En effet, le contenu s’affiche différemment sur un ordinateur, un portable ou encore une tablette, grâce à l’analyse de la résolution de l’écran de l’appareil utilisé.

Tout d’abord, revenons en arrière

La première adaptation à la hausse de la mobilité fut à travers l’apparition du Responsive Design mais aussi via les applications natives, suivi ensuite par l’offre Mobile First.

Qu’est-ce qui est réellement révisé avec une version Responsive Design ?

  • Le visuel et la présentation de certains éléments.
  • Les paramètres s’affichant grâce au survol de la souris.
  • Certains textes ou boutons sont masqués car non adaptés au contexte mobile.
  • Le chargement du contenu est plus rapide que pour une version lambda non adaptée.
  • Le scrolling horizontal est largement minimisé.

Toutefois…

Le Responsive Design n’est pas Mobile First car il est tout d’abord construit sur Desktop puis adapté au mobile. Le concept est le même pour une application native. Cependant, aujourd’hui, pour détenir un site efficace et une stratégie pertinente, l’offre doit être premièrement structurée sur mobile puis ajustée ensuite sur le site Internet. La démarche évolue car les contenus ne sont pas toujours bien transposés sur la version mobile.

Le Mobile First et le Responsive Design ne sont pas deux techniques différentes, mais deux approches complètement divergentes.

Concentrons-nous sur l’offre Mobile First

Il n’est pas juste une proposition Responsive Design ou une application. Il englobe l’ensemble de la chaîne, de la construction du site mobile à l’étude du parcours utilisateur et à sa satisfaction.

Pour élaborer son site Mobile First, il faut tout d’abord le penser au format mobile, puis l’adapter progressivement au web. En effet, grand nombre d’utilisateurs ne circule que sur smartphone aujourd’hui. Grâce à cette démarche Mobile First, l’ensemble des contraintes et spécificités est défini sur petit appareil, puis est décliné sur tablette et ordinateur.

Ce qui évolue par rapport à la version Responsive Design :

  • Le menu de navigation, plus facile d’accès et de navigation.
  • Les formulaires, ils sont considérables et nécessaires, et alors plus agréables à remplir.
  • Les Call-to-Action (CTA), il n’y a plus d’erreur au niveau des liens et des boutons de redirection grâce à l’approche Mobile First.

Pour estimer l’efficacité d’un Mobile First, il suffit d’observer le taux de conversion sur le format mobile : il doit être en hausse régulière.

Et sinon ?

Lorsque la lecture du contenu n’est pas optimale et semble compliquée, l’attractivité du site décline fortement. Le taux de rebond (nombre d’utilisateurs ne visitant qu’une seule page sur un site web) va, lui, considérablement augmenter. Le résultat de cet indicateur est médiocre lorsqu’il est en hausse.

 

S’adapter avec le Mobile First, c’est maximiser l’expérience de l’utilisateur mais aussi les attentes de Google. En effet, avec un site non optimisé et non Mobile First, le référencement SEO est mauvais et l’algorithme de référencement ne priorise pas ce site dans les résultats de recherche.

Ainsi, un site web mobile adapté génère plus de visibilité, une meilleure expérience utilisateur mais aussi des conversions en plus grand nombre.