En informatique, une donnée représente toujours une information, que ce soit dans le code source ou dans la mémoire. Une fois collectés, ces renseignements sont étudiés et triés par des algorithmes. Cela permet de segmenter les cibles et apprendre à les connaître, avec comme but ultime de détecter leur intérêt voire leur besoin.

Concernant la propriété, on distingue trois types de différentes données : les données first party, les données second party, et les données third party.

Les first party data

Il s’agit des données collectées par l’annonceur et les agences médias, via différents canaux : leur propre site internet, leurs réseaux sociaux, leurs publicités et toutes les actions marketing mises en place dans l’objectif de capter des cibles. On nomme ces informations des données « propriétaires ».

Comment les récupérer ? Simplement en soumettant des formulaires sur son site internet (inscription à la newsletter, téléchargement d’un document etc.) ou en utilisant des procédés interactifs, des quizz par exemple.

Les second party data

Elles proviennent de clients, prospects ou d’emplacements partenaires, et complètent les first party data. Plus simplement, elles peuvent être assimilées aux first party data appartenant à un autre site, le plus souvent ayant soumis un partenariat avec l’annonceur.

Les third party data

Ces informations sont rassemblées et vendues par des fournisseurs, généralement des sociétés spécialisées dans la collecte et l’étude des données telles des régies publicitaires. Elles sont segmentées et anonymisées, c’est-à-dire agrégées. Elles concernent essentiellement des indications sociodémographiques (sexe, CSP, âge etc.).

Pour leurs campagnes publicitaires digitales, une majorité des annonceurs préfèrent considérer et travailler seulement avec les first party data. Ces renseignements seraient plus qualitatifs, respectant la vie privée des internautes, et plus économes pour l’entreprise.