Trouver un supermarché sur l’application plan de votre smartphone, dénicher un restaurant à proximité, il s’agit là de concepts possibles grâce à l’open data.

« Données ouvertes » en Français, c’est un procédé de partage permettant l’accès à la data numérique pour tous. Elle est publique et libre de droits. Les règlementations sur l’accès et la réutilisation ne sont pas d’actualité ici, quel que soit l’objectif. Toute data communiquée via le web peut être considérée comme une open data. Mais même si ces informations sont accessibles à tous, n’importe où et quand, elles ne sont pas forcément gratuites.

Les 3 caractéristiques d’une open data :

  • Disponibilité et accessibilité. Les données sont ouvertes et relèvent du domaine public. Par ailleurs, il n’y a pas de restriction ni de condition d’accès donc elles sont trouvables facilement.
  • Réutilisation et redistribution. Une licence approuvant la réutilisation et la redistribution est nécessaire. La data est ouverte et donc exploitable par tous, il n’y a pas de réel propriétaire.
  • Participation universelle. L’open data s’adresse à tout le monde, sans ségrégation. Et chaque individu doit être capable de l’exploiter et la réutiliser.

Tous les secteurs sont ici concernés, ainsi que toutes les sources. Bien sûr, l’open data concerne uniquement les informations non personnelles. Dans le cas contraire, cela ne serait pas conforme à la législation et au respect de la vie privée.

L’interopérabilité

Il s’agit de lier et d’unir différents procédés, objets, systèmes, modules etc. L’interopérabilité permet de travailler ensemble, et est essentiel pour construire et communiquer. C’est cette caractéristique d’interopérabilité qui permet le bon fonctionnement de l’open data.

La valeur ajoutée de l’open data

Partager sa data perfectionne et accroît les informations disponibles, et donc les offres proposées et leur développement. Tout individu peut participer au projet, et donner son propre avis. L’accès aux données, les partages ou encore leur exploitation sont totalement légales. Ainsi, le savoir humain s’étend, et l’open data devient une ressource. C’est l’exploitation de l’information qui permet la création d’une réelle valeur ajoutée.

Ce sont deux indicateurs qui évaluent le succès ou non d’un projet d’open data : l’un concerne l’exploitation des données (il permet de créer une nouvelle proposition, innovante et créatrice de valeur ajoutée), tandis que l’autre porte sur son adaptation au marché, vis-à-vis des concurrents par exemple.

Une utilisation dans la vie de tous les jours

L’open data encourage la croissance de nos sociétés, et nombreux sont les acteurs qui y font appel de nos jours. Mais elle favorise aussi le développement d’une « spirale infernale ». En effet, plus la croissance est forte, plus les innovations sont nombreuses et plus il y aura de données, et donc une quantité grandissante de nouvelles offres etc.

L’open data vs la data publique

Ces deux ressources sont différentes. Comme dit précédemment, l’open data est libre et accessible par tous. La donnée publique, quant à elle, représente les informations mises à disposition et partagées au grand public, à chaque individu. On pense notamment aux documents gouvernementaux et administratifs. Toutefois, la donnée publique n’est, elle, pas libre de droits, et ne peut être réutilisée par quiconque. Attention à ne pas confondre et mélanger ces deux termes, proches mais divergents.

L’open data est synonyme de partage et d’échange. Accessible à tous, de grands projets sont conçus grâce à ce concept, des projets nous concernant tous, notamment de nombreux services concernant la géolocalisation, la localisation de ralentissements sur la route par exemple et leur durée. Avec l’open data, notre société bénéficie de nombreux avantages, pour les citoyens comme pour l’économie. Seul doute préexistant : la sécurité de toute cette data.