Le Big Data mobilise l’ensemble des données non structurées. Ces data sont bien plus puissantes que les capacités humaines et sont à l’origine de grands projets. Elles permettent une perception autre et une analyse différente de la société. Également, avec la présence du Big Data, des avancées impressionnantes sont faites concernant l’Intelligence Artificielle (IA) et l’automatisation de nombreuses tâches. Cependant, le Big Data est complexe et n’est pas complètement maîtrisé. Son utilisation est-elle éthique ? Transparente ? Comment sont exploitées les données ?

Qui est propriétaire de la data ?

Plusieurs individus ont la main sur les données et peuvent prétendre à sa production. Ainsi, des humains, des capteurs, des algorithmes ou encore des administrations peuvent maîtriser les data. Finalement, on ne sait pas réellement qui y touche. Par la suite, les données peuvent être exploitées par de nombreuses enseignes, autant physiques que morales, et peuvent vite se retrouver entre des mains désobligeantes. En effet, en remplissant des questionnaires ou même en sillonnant le web, les internautes fournissent de nombreuses informations sur leur personne à des organisations qu’ils ne connaissent pas forcément. L’apparition de bannières publicitaires de marques déjà visitées le prouve et effraie parfois.

Confiance et transparence

Aujourd’hui, la transparence est pré-requise, que ce soit pour les particuliers ou pour les entreprises. En effet, cette transparence est très recherchée, et la confiance entre une organisation et ses utilisateurs est considérable et appréciée. L’individu souhaite savoir et avoir la possibilité de donner son avis.

Privacy by Design du Réglement Général sur la Protection des Données (RGPD)

Il s’agit d’insérer la protection de la vie privée et l’anonymisation de la donnée dans tout système dès sa conception. L’objectif est réellement la préservation intégrale des data. Inclus dans le RGPD, le Privacy by design s’y accorde et toutes les règles s’appliquent alors à cette notion de transparence auprès des ressortissants européens depuis mai 2018. Le consentement de l’individu est également important.

L’objectif est de responsabiliser les organisations et les inciter à traiter correctement et respectueusement la data. Ainsi, les bases de données de toutes les entreprises doivent être conformes aux lois européennes du RGPD. Également, la data se doit d’être qualitative.

 

Suite à l’importance du Big Data et le volume impressionnant de données, l’éthique dans le digital détient une place de plus en plus importante. Ainsi, pour détenir le statut d’ « éthique », la data doit être sécurisée, responsable et considérer la vie privée des utilisateurs. Aujourd’hui, l’éthique s’accorde avec une contribution morale et situe l’individu au cœur du système. En effet, les données et le Big Data ont le pouvoir d’influencer fortement la vie de quiconque, et les systèmes possèdent des données confidentielles.

En matière d’IA, l’éthique ralentit surement les grandes avancées, au service du contrôle, de la confidentialité des données et ainsi de la confiance des utilisateurs.